À Tokyo, le reporter américain Jake Adelstein, âgé de 24 ans, intègre le service police et justice du « Yomiuri Shimbun », le plus grand quotidien japonais. Alors qu’il collabore avec la police locale, il est contacté par la mafia. Il devient un interlocuteur des yakusas tout en continuant d’être un informateur de la police. Mais cette position ambivalente n’est pas sans danger.
« Tokyo Vice » est l’adaptation libre de l’autobiographie de l’Américain Jake Adelstein (53 ans), qui fut le premier reporter à travailler pour le plus grand journal japonais, dans la section « criminalité », à la fin des années 90. Il est incarné à l’écran par le New Yorkais Ansel Elgort, le Tony du « West Side Story » de Spielberg. Très jeune à l’époque, Adelstein parle le japonais et s’immerge aussi vite qu’il le peut dans la culture locale, sympathise avec ses collègues – qui le considèrent tout de même comme l’étranger de service – sort en boîte et fait du judo. Et plus sérieusement, il entre en contact avec la police de la ville, ainsi qu’avec la belliqueuse yakuza, soit la mafia. Il essaie de comprendre comment elle « fonctionne » avec les forces de l’ordre et la presse.
“ Flics, yakuzas et bars à hôtesses : le gaijin ambitieux et culotté navigue à vue dans le Tokyo underground, milieu ultra-codifié et stylisé. ”