Années 90. La famille royale affronte la pire des épreuves quand son rôle en Grande-Bretagne est remis en cause par le peuple. Alors que près de 40 ans se sont écoulés depuis son accession au trône, la reine Élisabeth II doit faire face à de nouveaux défis : le prince Charles fait tout pour divorcer de Diana, quitte à déclencher une crise constitutionnelle. De son côté, trop souvent laissée pour compte, Diana décide de prendre le contrôle de son histoire…
Comme lors de la saison 3, ce nouveau chapitre opère un changement de casting, synonyme de changement d’ère. Imelda Staunton (Harry Potter) remplace Olivia Colman dans le rôle d’Elizabeth II, Jonathan Pryce (Game of Thrones) devient Philip et Dominic West est le futur roi Charles III. Surtout, Elizabeth Debicki (Tenet) incarne une Diana troublante de ressemblance, et qui va être au cœur de cette tumultueuse nouvelle saison.
Dès les premières minutes de ce cinquième acte, The Crown frappe par l’intelligence de son écriture et affiche sa note d’intention : cette saison sera celle d’un état des lieux et des conséquences de quatre décennies d’une mauvaise gestion de l’humain au sein de la machinerie monarchique. La série pose alors une question passionnante : à quel point l’intime peut-il gripper les rouages d’une nation ?